Quand mon petit denier est arrivé, le budget était « drillé » au quart de tour. J’avais droit à un petit congé de maternité qui laissait très peu de place aux folies et qui demandait beaucoup de structure au niveau des dépenses. Comme je suis une maman qui aime se faire plaisir et faire plaisir aux autres, j’ai coupé dans le plate à dépenser pour pouvoir me permettre des petites surprises au quotidien. Je regardais tout ce que je dépensais de jetable pour pouvoir le transformer en réutilisable dans le but de couper dans le gras des dépenses et pouvoir me gâter un peu (genre dans des bobettes de maternité sans-trous-qu’on-ne-peut-pas-voir-au-travers-tellement-elles-sont-usées. Vous voyez le genre de bonheur de p’tite mère qui se gâte et qui s’énarve!). Je suis arrivée devant une évidence… Les lingettes humides ! Je ne m’étais jamais posé la question avant, comme si c’était une dépense quotidienne utile et nécessaire.
Avec mes couches lavables elles m’encombraient plus qu’autrement :
- Je ne savais plus où les mettre. Dans la poubelle ? Ark pour l’odeur !
- Dans ma toilette ? Watch out la facture du plombier !
Perte de temps, perte d’argent et incommodité absolue ! Je me suis donc tournée vers les débarbouillettes en me demandant dans quelle galère je m’embarquais. Pour moi, les débarbouillettes c’était comme retourner dans Les filles de Caleb, et au fond de moi, je me disais que je me tannerais au bout de quelques mois (sincèrement). C’était beau les débarbouillettes mais un bébé, ça ne fait pas toujours des petites crottes de rien du tout (on jase-là). Des fois ça s’étend, des fois ça colle, des fois c’est juste pas humain !!! Pas question de mettre ces débarbouillettes-là dans ma belle laveuse quand même, il y a des limites à vouloir économiser. Mouchoirs ? Est-ce que je m’essuie avec des mouchoirs moi ? NON ! Depuis 25 ans environ, je m’essuie avec du papier de toilette en rouleau et je m’en porte vraiment bien. J’ai donc révolutionné mon monde en mettant dans mon tiroir l’invention du siècle, un rouleau de papier de toilette. Économique, efficace, peu nocif pour l’environnement. Je complète avec une débarbouillette que je lave avec mes couches et le tour est joué.
Petits truc à savoir si vous désirez prendre le virage logique des débarbouillettes écolos.
1-Avant d’être une conseillère chez Mère Hélène , je ne connaissais pas les débarbouillettes de flanelle crées par l’entreprise. J’avais donc des petites débarbouillettes qui n’étaient pas très pratiques vue la grosseur de mes mains. On s’entend pour dire que c’est moi qui lui lave les foufounes donc la débarbouillette logiquement doit avoir mon format de main et non le sien !
2- L’odeur de propreté des lingettes humides me manquait. J’ai donc cherché une alternative. J’ai découvert la lotion florale nettoyante pour les fesses Patatras! de Pissenlit et coccinelle qui se vend en vaporisateur et en recharge. J’utilise environ une recharge par 6-8 mois que je demande toujours en cadeau de fête ou de Noël pour Rémi ! Ce qui devient encore plus économique !
3- Il existe plusieurs recettes maison pour les lingettes humides qui nécessitent une préparation. Je trouvais que j’en faisais déjà assez et souvent, elles requièrent des huiles essentielles qui ne doivent pas être lavées avec les couches lavables, car elles pourraient les endommager. Pour moi, le vapo était la meilleure solution. Par contre, si vous utilisez un mélange maison, la seule chose qui importe est de laver vos débarbouillettes séparément de vos couches.
4- L’eau florale me permet de laver mes débarbouillettes en même temps que mes couches, car je n’ai pas à les mouiller. Une débarbouillette mouillée dans un seau à couches peut moisir ou faire moisir vos couches. L’eau florale ne moisie pas et elle nettoie vraiment bien !
5- En sortie, j’utiliserai des lingettes jetables ! Euuuhh non ! Pourquoi ? Juste à mettre quelques débarbouillettes et un vaporisateur en tout temps dans le sac à couches. Je les mets dans mon sac de transport de couches que je lave une fois avec ma brassée, c’est simple comme bonjour !
6-Vous connaissez les Wipes Cubes ? Voici la version plus naturelle!
7- Entre la naissance et la propreté, une maman utilisera environ deux lingettes par changement de couches. Si nous calculons seulement pour les pipis, une maman utilisera environ 17 500 lingettes. Ajoutons les cacas (un caca par jour), vous en ajouterez environ 4300. Une belle économie d’environ 500$.
Finalement, Les filles de Caleb, c’est très actuel, compte tenu tout ce que j’ai lu sur les lingettes humides et le phénoxynathol qu’elles contiennent. Ce produit nocif pour le foie et le sang (Faites une petite recherche sur Google, j’étais estomaqué !). Les lingettes humides sont comme entrées dans notre quotidien avant que toutes les informations soient accessibles, et rapidement, elles se sont installées comme étant une nécessité sans vraiment nous dire ce qu’elles pouvaient causer comme dommages. Elles sont passées d’un dépanneur pour nettoyer les fesses de bébés de temps en temps à une nécessité qu’on met sur la liste d’épicerie lorsqu’il n’en reste plus. Bref, je suis fâchée, voire même frue contre les lingettes humides !!
P.S Vous avez utilisé des lingettes humides ou vous en utilisez pour votre bébé?!? Ne vous arrachez pas les cheveux sur la tête en pleurant, en vous culpabilisant et en vous roulant en boule en criant que vous êtes la pire maman du monde. Mon fils de 5 ans se porte très bien et est bonne en santé alors qu’il n’a jamais connu autre chose que les lingettes humides. Sachez que ce blogue est loin d’avoir été écrit pour rendre une merveilleuse maman coupable. Il a été écrit simplement dans le but d’informer sur un sujet peu en vogue en ce moment alors qu’il a tout pour l’être ! Un sujet vintage, écolo, écono, facile d’utilisation. Moi je dis… Démarrons une nouvelle tendance !
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