Je suis fatiguée, j’ai des nausées et j’ai mal au cœur mais non, je ne suis pas enceinte!
Hier soir j’ai pleuré, beaucoup pleuré. J’avais le cœur gros. Je suis le genre de fille qui ne montre pas quand ça va pas: je râle, je chiale mais je ne pleure pas. Hier soir j’ai pleuré.
Je suis fatiguée, j’ai des nausées, j’ai mal au cœur et j’ai mal à la poitrine mais non, je ne suis pas enceinte!
Mon corps me parle, il me dit que demain je vais être menstruée et, jusqu’à maintenant, il ne se trompe jamais.
Je suis le genre de fille qui avait pleins de rêves de petite fille. Je suis le genre de fille qui a de la misère à tomber enceinte.
Alors qu’est ce qui se passe?
On peut pas dire que je n’y arrive pas, je l’ai fait une fois. J’ai un merveilleux petit garçon, de quoi je me plains? C’est juste qu’un petit deuxième me (nous) comblerait. On a mis 4 ans à avoir notre premier et ça fait 2 ans qu’on attend bébé numéro 2. Alors oui ça me fatigue et j’en ai mal au cœur. Non je n’ai pas besoin qu’on m’explique comment on fait les bébés (ma grand-mère a pris soin de me le rappeler cet été!), non je ne veux pas qu’on me demande sans arrêt : et vous? Le prochain il est pour quand? Non je n’ai pas besoin des commentaires qui me disent qu’un seul enfant, c’est pas bien.
Et si j’en voulais juste 1?
Dans ma tête le dilemme est là : je ne serai pas malheureuse d’en avoir seulement 1. Je l’ai, il est parfait et je suis chanceuse de l’avoir dans ma vie! Mais… on dirait que mon équilibre (ou celui de la société?) me pousse à en vouloir deux! Pourtant dans mes rêves de petites filles, ce n’était pas difficile d’en avoir 2. Pourquoi on ne nous dit pas que ça peut être difficile? Pourquoi c’est si mal vu d’avoir qu’un seul enfant?
Oui, je vous souris quand je vous réponds que j’en ai déjà 2 : mon fils et mon chien. Oui, je vous sors de beaux discours vous affirmant que je lâche prise, que je ne me prends pas la tête. J’aimerais que ce soit la vérité mais la réalité est que cette situation me donne des nausées.
Dernière chose : S’il vous plait, ne me dites plus d’arrêter d’y penser, ça me fatigue, me donne des nausées et me fait vraiment mal au cœur. Et je pleure déjà bien trop.
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