Mère Hélène est fier de collaborer avec l’entreprise Bâtisseurs d’entreprises de coeur pour vous présenter une série d’article sur l’entrepreneuriat et la gestion!
Il y a un coût pour l’entrepreneur à ne pas bâtir un climat de confiance mutuelle
Accorder sa confiance à quelqu’un, c’est lui laisser une certaine liberté dans ses gestes, dans ses décisions. C’est accepter que des erreurs soient commises, mais non répétées.
C’est le risque qu’une de celles-ci soit coûteuse qui explique l’hésitation du dirigeant. Ce danger est réel et doit être reconnu par les employés. Ils réagiraient probablement de la même façon si leur argent personnel ou leur réputation était en jeu.
Voilà pour le coût de faire confiance !
Par contre, ne pas en témoigner face aux employés entraine des coûts encore beaucoup plus élevés !
Le dirigeant finit par accomplir des tâches qu’il pourrait déléguer. C’est du temps qu’il ne consacre pas à la croissance de son entreprise. Les connaissances qui auraient pu être acquises par les employés sont perdues, ce qui les empêche de contribuer davantage au succès. Le dirigeant joue le rôle de distributeur des tâches.
Pour se convaincre de l’importance des coûts rattachés à cette fonction, il n’a qu’à penser à quoi ressemblerait sa vie de gestionnaire s’il avait suffisamment confiance pour assigner des responsabilités plutôt que des tâches. Il serait beaucoup moins dérangé par le quotidien et par les urgences. Même avec plus de responsabilités, les employés n’auraient aucune envie de décevoir le patron, car ils seraient aux oiseaux dans ce genre d’environnement.
Un autre impact majeur est que le climat de travail est affecté, car les travailleurs ont le sentiment d’être considéré comme des machines ou des soldats. Cela se reflète sur leur attitude et leur désir de s’engager. Ils prennent moins l’entreprise à cœur.
Et si la méfiance s’installe, les coûts sur l’entreprise sont encore beaucoup plus grands, voire énormes. Les relations deviennent empoisonnées. Les gens surveillent leurs arrières, car les couteaux volent bas. On y retrouve des jeux de pouvoir, du favoritisme et du « je m’en foutisme ».
La confiance est un puissant accélérateur de croissance. Son manque est un puissant frein.
Qu’on se le dise !
La confiance est la base pour bâtir une équipe du tonnerre
Est-ce qu’avoir la confiance des employés est si important pour le dirigeant ?
Est-ce qu’obtenir la confiance du patron, c’est tant recherché de l’employé ?
Est-ce que ça change quelque chose lorsque les collègues se font confiance entre eux ?
Pour se convaincre, pensez au rôle que la confiance joue dans votre relation amoureuse, entre amis, avec vos enfants, face aux politiciens, etc.
Pas besoin d’être savant pour conclure qu’un entrepreneur souhaite un environnement où une confiance mutuelle se vit entre lui et les employés et entre ceux-ci, car elle affecte la productivité individuelle et le travail d’équipe tout en contribuant au plaisir de venir travailler.
Dans un tel milieu, les gens prennent goût à assumer plus de responsabilités et à se surpasser.
Bâtir la confiance peut être très rapide
On ne bâtit pas la confiance en s’éternisant sur le passé. Il est certain que chacun a eu un rôle à jouer pour arriver là où on en est aujourd’hui. Que ce soit le dirigeant ou les employés, chacun a probablement toutes sortes de bonnes raisons pour se justifier. Qui a commencé ? Qui a posé les pires gestes ? Qui a refusé les ouvertures ? Qui l’a trahi plus souvent ?
Ce débat est inutile.
Il est clair que le passé a pu laisser des marques, des blessures qui ne sont pas cicatrisées. Chaque individu a été affecté différemment. Chaque personne déterminera son propre chemin pour la bâtir. Certains seront prêts à tourner la page immédiatement alors que d’autres voudront recevoir 3-4 preuves avant de faire un premier pas.
Le seul ingrédient qui est important de réunir pour les deux parties, c’est la volonté de passer à l’action. Aucune formation particulière ou procédure n’est nécessaire. La confiance se bâtit par des gestes et non par des paroles et, quel que soit le rôle dans l’entreprise, on se doit de la mériter. Elle ne peut être imposée.
L’approche est de débuter en l’accordant à 100 % pour un aspect mineur, allant même jusqu’à laisser le champ libre à l’autre quant à la décision finale. Et si le résultat est satisfaisant, un autre geste est accompli, ainsi de suite.
Voici quelques actions que le dirigeant peut poser pour qu’elle s’installe : tenir promesse, solliciter les idées des employés tôt dans une démarche, les informer dès le départ de ses intentions, accorder un budget pour des achats de moindre importance, etc.
Chaque employé peut la mériter en demeurant alerte dans son travail, en ne coupant pas les coins ronds, en veillant aux intérêts de l’entreprise avant les siens, en se tenant informé, etc.
Un employé seul peut même prendre les devants. Il peut décider d’aller voir le patron et lui démontrer qu’il devrait lui faire confiance, car l’entreprise y gagnerait. Avec des mots comme ceux-là, l’employé aura l’oreille attentive de ce dernier et ce sera à lui de ne pas le décevoir par la suite.
Les gens, qui veulent qu’on leur fasse confiance, feront l’extra pour la mériter. Les autres ne pourront se plaindre s’ils n’en reçoivent pas.
Plus il y a de gestes posés rapidement, plus le degré de confiance augmente. Le changement peut être très rapide, si les deux parties s’y mettent.
Pour l’entrepreneur qui souhaite implanter ce genre d’environnement dans sa PME
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