Parfois, j’ai de bonnes idées. Comme le 26 avril dernier, le jour de ma fête, j’ai eu la brillante envie de débuter l’apprentissage à la propreté avec mon bébé-grand. Happy birthday to me !! Je me suis dit que ça me porterait chance… POUIN ! POUIN ! POUIN ! C’est normal, je voulais que ça fonctionne et comme Rémi est en Terrible 2, automatiquement, si je désire quelque chose, lui veut systématiquement l’opposé. C’est dans les lois non-écrites du 2 ans tsé. Quelques mois avant, Rémi 
avait démontré un intérêt quand son amie Charlotte était arrivée en culottes à la garderie…
Mais l’effet de nouveauté s’était vite estompé et j’avais senti qu’il n’était pas prêt à faire le grand saut. Par contre, cette fois-ci, je devais faire face au terrible 2 et réaliser que j’étais dans un espèce de »Now or never » parce que je trouve qu’à l’automne, c’est beaucoup plus difficile de mettre un enfant propre. J’étais maintenant prête à tout. Nous avons donné ses couches à bébé Anne-Clara (clin d’oeil, clin d’oeil) et je lui ai expliqué que maintenant, les pipis se faisaient sur la toilette. En fait, je sais qu’il est capable, mais juste quand LUI veut.
Voici différents murs sur lesquels vous pourrez vous frapper pendant la merveilleuse phase qu’est l’apprentissage à la propreté.
1-C’est moi qui va gagner-EUH !
Au départ, c’est moi la chanceuse qui a débuté mon apprentissage à la propreté. Toute la journée, j’ai lavé, frotté, séché mes planchers comme jamais… Pour être propre, j’étais propre ! J’ai décidé d’essayer les culottes d’entrainement lavables Blueberry (une culotte un peu plus grosse que des sous-vêtements normaux mais avec une partie imperméable). Conclusion, Rémi se sentait mouillé, se mouillait parfois un peu le pantalon mais au moins les dégâts sur le plancher étaient moins pires. J’ai adoré. En plus, zéro le look d’une couche et les motifs sont vraiment mignons. La phase a donc passé, car il ne voyait pas une maman-frue qui nettoyait les planchers toute la journée.
2- Mon divan neuf!!!
On a changé le divan du salon et j’ai beau être une maman ouverte et épanouie, je ne veux pas qu’il fasse pipi sur mon divan neuf. Ça pourrait me faire grincer des dents comme, et me donner envie de faire le tour du bloc en prenant de grandes inspirations. J’ai donc ressortimes piqués format parc Mère Hélène (ben oui, je suis vendue) pour mon divan. Mes piqués à langer sont, quant à eux, recyclés dans le banc d’auto pour les longues distances. Ah! Oui, au début vous allez vous sentir bizarre de demander à votre enfant de s’asseoir sur son piqué pour écouter ses bonhommes le matin, mais rappelez-vous toujours que c’est pour votre zénitude-personnelle et pour votre santé mentale.
3-Shoot moi un nanane !
Rémi avait besoin d’un nanane, mais comme chez-nous je suis très petits-bonheurs-juste-pour-faire-plaisir, sortir un collant n’avait rien de surprenant pour lui. Je lui ai donc fabriqué une »Jarre à pipis ». J’y ai mis à l’intérieur des petits tattoos de chez Pico . Vous pouvez choisir ceux que vous préférez, mais comme mes enfants ont la peau sensible, ceux-ci sont hypoallergènes et j’adore le design ! C’est donc le temps de fouiller dans vos vieilles cannes de café et vos vieux pots de confitures vides, de les décorer avec des couleurs pimpantes pour présenter de façon magique la jarre à surprises.
Petit truc supplémentaire : Impliquez les plus vieux, Louka avait le droit d’avoir un tattoo quand son 
petit frère faisait un pipi dans le pot… Il a passé deux semaine avec Rémi sur le petit pot à l’encourager! Ah! Oui, dernière chose, donnez pas tous les motifs de tatouages ou de collants en même temps, comme ça si vous faites face au mur # 4, vous aurez de la nouveauté à proposer (je dis ça de même là).
4- Le retour du bof!
Il y a souvent un moment de « bof! » pendant la propreté. Les pipis qui se retrouvaient TOUS dans le petit pot jadis, se retrouvent sur le chemin du plancher durant quelques jours. C’est une phase difficile sur l’orgueil autant pour vous que pour votre enfant. C’est le moment de s’exclamer encore plus fort (positif là) devant les réussites, de trainer la jarre à pipis partout et de sortir des bijoux de la littérature jeunesse tels que :
-P’tit loup va sur le pot (Éditions Auzoo)
-Pirate ou princesse petit pot (Scholastic)
-Un p’tit… (Casterman)
(Ces livres sont disponibles dans la plupart des librairies ou bibliothèques)
Le pire à faire quand ça va mal ? Se décourager! Je sais, c’est difficile. Une fois, l’autre jour, j’ai un peu crié. Je n’aurais pas dû, je m’excuse Rémi, j’étais un peu fatiguée… Parce que c’est vrai qu’il se peut que vous traversiez cette étape en criant *ciseau!* Mais il se peut également que ce soit un peu plus long et sinueux. Soyez prêtes à TOUTES ÉVENTUALITÉS. Sachez, chères mamans d’amour, que peu importe ce qui arrivera, je sais de source sûre que l’on n’évaluera jamais une bonne maman selon la rapidité à laquelle son enfant devient propre !
Bonne chance là
Genevieve
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