Thumbs up aux employeurs de parents compréhensifs :)

Mon mois de février aura été un mois de tricotage intense en matière de temps… Genre j’aurais pu fournir mon village en foulards si j’avais tricoté pour vrai… Si je me mets à compter sur mon 10325295_10152377035600139_8582584343435760812_ncalendrier, il y a eu les pédagogiques (3), les tempêtes (3-4), les enfants malades, mais pas les mêmes journées (9 en tout), fins de semaines (8 jours), si j’additionne tout ça, ça fait environ 24 jours SUR 29 en février où je n’étais pas disponible pour travailler…

C’est difficile, je trouve, en ce moment de t’expliquer ce je veux dire, ce que je ressens… Ce matin, je ne veux pas faire une montée de lait, je ne veux pas péter une coche, je ne sais pas trop où mon émotion se situe comme mère face à ce calendrier. Dans mon tricot, j’ai réussi à avoir de l’aide de ma mamie, de ma mère, de mon beau-père pour tenter d’arriver dans mes engagements. L’Amoureux a réussi à prendre deux journées pour m’aider mais au bout du compte, il restait tellement de journée à combler…

S’il vous plait, pas de «  C’est ça avoir un enfant ma chère » ou de « Ben là tu pensais quoi, faire 1378529_10151858766885139_1768466140_ndes enfants et pas t’en occuper? » ou pire «  Tu veux pas t’occuper de tes p’tits malades !!!… »  S’il vous plait, pas de tout ça, c’est simplement un constat… J’ai juste réalisé à travers ce mois que les imprévus ne se prévoient pas… Mon amoureux est de ces papas qui s’impliquent beaucoup, qui est là pour ses enfants la nuit, qui va les chercher avec le sourire à la fin de la journée, qui aide pour les devoirs mais lorsque vient la partie : devoir demander congé, c’est toujours un peu plus tabou dans sa vie de gars de construction. Je ne veux surtout pas généraliser, mais il y a parfois cette mentalité qui pense que c’est la femme qui doit prendre congé et effectivement, je préfère souvent être la maman-colleuse qui reste avec son p’tit quand il fait de la fièvre, mais parfois il y a les engagements qui ne se bougent pas. L’inverse est aussi parfois très présent auprès d’employeur femmes, je trouve ça terriblement triste…

J’ai déjà entendu un employeur dire : « Telle personne n’est pas fiable, ça appelle le matin pour 10339596_10152376081025139_6249256773123690811_ndire que les enfants sont malades et ça bogue tout le monde ! … » J’ai le frisson quand j’entends des affaires de même, ça me donne borderline le goût de vomir ma vie. Les enfants ça fait partie de la vie, c’est vrai que des fois ça change les plans, ça arrive que la garderie appelle au pire moment et que ça change le timing de tout le monde. Ce n’est pas plaisant de prendre congé pour un enfant qui vomit, c’est genre 1 sur 10 le fun dans une échelle du bonheur, mais il faut le faire. Ce n’est pas comme appeler, caller faussement malade et aller magasiner un ensemble de patio, j’ai rarement vu des parents prendre une journée de fausse-maladie, il faut garder nos journées de maladies généralement pour nos marmots, elles sont précieuses !  Parce qu’au-delà du facteur temps, il y a le facteur budget qui n’est pas à négliger, il faut travailler pour arriver à la fin du mois, c’est la vie.

En fait, à  bien y penser, j’ai envie de transformer ce billet en thumbs up, j’ai envie d’envoyer des fleurs aux employeurs qui ont à coeur l’importance de la famille et des enfants. À ceux qui comprennent nos contre-temps de parents et qui savent à quel point c’est gênant pour un employé de prendre le téléphone et d’appeler pour demander congé. Ne pas sentir qu’on a la tête sur le bûcher quand le numéro de l’école apparaît sur l’afficheur du bureau et que la famille n’est pas disponible ça n’a pas de prix et ça devrait être normal.

Personne ne me demande d’écrire la phrase suivante, je le jure sur la tête de mes enfants, d’ailleurs les filles de Mère Hélène liront ce billet en même temps que vous , mais en travaillant chez dans votre équipe pendant quelques années incluant celles où mon fils vivait sa première année de morve de garderie, jamais je n’ai téléphoné pour dire que je devais rester avec eux en sentant que c’était la mauvaise décision. J’ai parfois tricoté l’horaire quand je le savais à l’avance mais jamais je n’ai ressenti que mon fils aurait dû passer après ma job, j’avais toujours comme réponse : Occupe-toi de ton coco, ne pense pas au reste… Au risque d’avoir l’air têteuse, je me risque, merci les filles d’être si respectueuses du fait d’être maman 365 jours par année. Ça m’a aidé à mieux comprendre ce qu’est la conciliation travail-famille, celle qui ne se planifie pas toujours 6 mois d’avance mais bien souvent le matin même !

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Genevieve

Genevieve

Éducatrice à l’enfance de profession, amoureuse et passionnée de littérature jeunesse, Geneviève est la maman de Louka (9 ans), Rémi (6 ans) et Léon (7 mois) . Blogueuse pour La Récréation, Mamanpourlavie, Brunet et Mère Hélène et adore le domaine de la puériculture bébé d'où son amour pour notre boutique ! Son principal défi : Chasser la routine à grands coups de créativité pour rendre le train-train quotidien plus agréable. Pour la suivre sur Facebook c'est ici : www.facebook.com/larecreationfamille Pour suivre son site web : www.larecreationfamille.com

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