La Soirée Portraits d’Étincelles vous permettra de magasiner dans votre boutique préférée et d’obtenir un rabais de 20% sur le total de votre facture.
Cette soirée se veut une façon d’amasser des sous pour la Fondation en la jumelant avec un avantage pour vous!
Cette Fondation a comme mission d’accompagner un parent vivant un deuil périnatal en lui offrant, gratuitement, des photographies professionnelles de son enfant décédé.
La totalité d’achat de votre billet sera remis à la Fondation.
Nous nous associons à cette cause car elle est précieuse pour nous et nos clients.
Merci pour votre générosité.
31 mai 2007, une date qui restera à jamais gravée dans ma mémoire…
J’étais enceinte d’une petite puce de 21 semaines et ma grossesse s’était bien déroulée jusqu’à l’échographie. Les médecins ont alors découvert quelques anomalies, pour la plupart légères que nous devions faire examiner pour savoir ce qu’avait mon bébé.
J’ai dû rencontrer des spécialistes en génétique qui m’ont fait passer une batterie de tests. Pendant deux longues semaines, j’ai souhaité qu’on m’appelle pour me dire que mon bébé n’avait rien, que tout était parfait, qu’elle allait pouvoir vivre une vie normale. Malheureusement, ce n’est pas ce qui s’est passé.
Le 29 mai vers l’heure du souper, le sol s’est dérobé sous mes pieds. La généticienne qui était en charge de notre dossier nous téléphone à contre-coeur : les nouvelles sont mauvaises. Ma fille a une maladie chromosomique. Une maladie orpheline peu connue qui entraîne plusieurs malformations et peut provoquer son décès avant l’âge de deux ans.
À sept heures trente le lendemain matin, je suis assise devant ma généticienne qui m’explique la maladie de ma fille, mais je ne l’entends pas. Mes oreilles bourdonnent depuis la veille et je vois flou… Plus rien n’a de sens. Je sais qu’il n’y à rien à faire. Moi et Jean-Sébastien en avons déjà discuté un million de fois. Ma fille souffrira et nous ne voulons pas lui imposer ça.
C’est à vingt-trois heures trente-trois, le 31 mai 2007, que j’ai rencontré mon ange. Elle était si petite, si fragile… J’avais peur de la prendre. Je savais que le temps m’était compté. Ce temps, jamais il ne reviendrait. Je ne la reprendrait plus, ne lui chuchoterai plus jamais à l’oreille à quel point je l’aime, ne lui donnerai plus de bisous… L’infirmière qui s’occupait de nous s’est alors approchée pour nous demander si nous voulions prendre une photo d’elle parce qu’ une simple image de notre bébé pouvait nous aider à cheminer dans notre deuil. Trois photos ont été prises avec un appareil Polaroïd. C’est ce qui était offert pour les parents vivant ce deuil il y a dix ans.
Je me considère chanceuse d’avoir ces photos, des souvenirs. Mais j’aurai aimé qu’elles soient plus, qu’elles soient douces, à son image. J’aurai aimé avoir plus de temps mais je comprenais très bien que l’infirmière n’était pas là pour ça…
Les bénévoles de Portrait d’étincelles offrent la possibilité aux parents vivant cette épreuve d’avoir de belles photos. Des souvenirs qui peuvent être exposés et montrés, sans craintes. Car de pouvoir montrer une image de ce petit être que nous avons aimé, que nous nous étions imaginé et qui subitement nous a quittés, fait vraiment une différence. J’aurais aimé pouvoir présenter à ma famille et à mes amis des photos de ma fille sans avoir peur de leurs réactions. Ils offrent même la possibilité de retoucher des photos qui ont été prises par les parents eux-mêmes ou par le personnel infirmier, comme moi…
Et ce soir, j’ai espoir que bientôt, je partagerai les photos de ma belle Océanne puisque demain j’appelle à Portrait d’étincelles.
– Annie Charest, conseillère à la boutique de Repentigny
Chez Mère Hélène, toutes nos employées sont des mamans. Elles ont toutes attendu 9 mois cette rencontre qui change une vie en peinturant la chambre et en lavant de petits pyjamas. Pour quelques-unes d’entre elles, le rêve s’est arrêté subitement, pour d’autres c’est une sœur, une amie, une collègue, qui n’aura pas eu de chance. On connaît tous quelqu’un qui doit vivre avec le souvenir d’un enfant qu’il ne connaîtra jamais.
Lorsque le destin frappe, les parents sont bousculés dans un tourbillon d’émotions et ne pensent pas souvent à prendre des photos, pour présenter leur petit ange à leur famille et amis. Le service de photographes bénévoles Portraits d’étincelles, fournit aux parents vivant un deuil périnatal, des photos professionnelles, qui reflèteront la douceur et l’amour envers cet enfant parti trop vite. Un souvenir d’une valeur inestimable qui accompagne les parents dans leur processus de deuil.
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